Сочинения императрицы Екатерины II на основании подлинных рукописей и с объяснительными примечаниями академика А.Н. Пыпина
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Сочинения императрицы Екатерины II на основании подлинных рукописей и с объяснительными примечаниями академика А.Н. Пыпина

Том 12. Автобиографические записки

Автор: Екатерина II Великая

Форматы: PDF

Издательство: Типография Императорской Академии Наук

Год: 1907

Место издания: Санкт-Петербург

ISBN: 978-5-9989-9118-9

Страниц: 853

Артикул: 1924

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Отрывок из книги Сочинения императрицы Екатерины II на основании подлинных рукописей и с объяснительными примечаниями академика А.Н. Пыпина

Ы £ М 0 I B Б В. I . 11 le pasteur fut sur la circoncision: je voulois savoir absolument ce que c'etoit. et i l ne vouloit point me l'expliquer; Babet pour le coup ra'imposa silence. Je ne cedois guere qu'a elle; elle rioit sous cape et me donnoit des raisons avec la plus grande douceur, a laqnelle je ne pouvois resister. J'avoue que j ' a i conserve toute ma vie cette humeur de ne ceder qu'a la raison et a la douceur; j'ai toujours resiste a toute resistance. Cet ecclesiastique pensa me rendre melancolique: i l m'avoit tant parie du jugement dernier et de la peine qu'il у avoit de faire son saint. Pendant une au-tomne, que tous les soirs au declin du jour je m'en allois pleurer dans une croisee; les premiers jours personne ne s'apercut de mes pleurs, mais enfin Babet Cardel s'en apercut et voulut en savoir la raison; j'eu de la peine a lui en faire l'aveu, mais enfin je lui en avouois la raison, et elle eu le bon esprit de defendre au pretre de me dormer des terreurs pareilles a 1'avenir. On m'apprenoit toute sorte d'ouvrage de femme, mais je ne m'en souciois pas plus que de la lecture. J'aurois aim6 a ecrire et a dessiner; onnem'ap-pris presque point le dessein, faute de maitre. Babet avoit nn singulier moyen pour me fixer a l'ouvrage et pour faire tout ce qu'elle vouloit de moi; elle aimoit a lire; lorsquemes heures d'etu-des etoient passes, si elle etoit contente de moi, elle lisoit haut, si non, elle lisoit bas: c'etoit un grand creve-coeur pour moi, lors-qu'elle ne me faisoit point l'honneur de m'admettre a sa lecture. Babet m'apprenoit a chanter; elle avoit la voix belle, aimoit a 4, a. chanter et savoit la musique. Apres sept ans de peines inutiles elle declara que je n'avois ni voix, ni disposition pour la musique; elle ne s'est trompee ni sur l'un, ni sur l'autre. Je n'ai jamais entendu que quelqu'un m'aye flatte sur ma voix. Excepte un lu-thier, п о т т ё Беюградски, qui m'a assure et i l Га soutenu a d'au-tres que ma voix etoit un contra alto p...

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