Сборник Императорского Русского исторического общества
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Сборник Императорского Русского исторического общества

Том 83. Политическая переписка императора Наполеона I с генералом Савари во время пребывания его в С.-Петербурге в 1807. Акты Тильзитского мира. Переписка Императора Александра I с Наполеоном (с 1807 по 1808 гг.)

Форматы: PDF

Издательство: Типография Тренке и Фюсно

Год: 1893

Место издания: Санкт-Петербург

ISBN: 978-5-4475-7469-7

Страниц: 379

Артикул: 28106

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Отрывок из книги Сборник Императорского Русского исторического общества

21denotement. Tout ce qu’il fait depuis son retour est consequent avec ce qui s’est passe a Tilsit. II a pu rencontrer quelquefois de la mauvaise volonte dans celles des personnes qui Fapprochent qui ne sont pas de son avis, mais on ne voit pas de systfeme d e ­position suivie. Je le repete, la volonte du Souverain est une a Petersbourg 40.La Cour du Grand-Due, qui est a part, est toute militaire.II serait hasardeux d’entreprendre de parler plus en detail de la Cour et du gouvernement. И faut mieux en connaltre les personnages pour le pouvoir juger. Je serai bientot suffisamment au courant des evenements pour apprecier la conduite des minis- tres et mon premier courrier portera des renseignements plus positifs.SlVAKY.Archives Nationales,Paris.10.Tableau de Saint-Petersbourg- a l’epoque du 23 juilletau 5 aotit.Le retour de l’Empereur Alexandre dans sa capitale a pro- duit pen d’effet et n’a donne lieu a aucune rejouissance publi- que. La nouvelle de la paix, arrivee precedemment, n’avait cause aucune sensation. L’opinion publique, travaillee depuis plus de deux ans, avait ete portee au plus haut degre d’exaltation contre nous. Les esprits etaient trop disposes a la guerre pour que la paix fut accueillie a Petersbourg avec l ’enthousiasme que produit tou- jours un pared evenement.Mon arrivee fit ici une grande sensation. On m’a suivi pendant plusieurs jours aux spectacles et aux promenades comme un objet curieux. J ’ai remarque partout un silence sur les affaires politi- ques qui tenait de la stupeur. Personne n’osait parler ni de Tilsit, ni de la paix, ni de la France, ni de l’Empereur.La paix n’etait point publiee. Cependant on n’en doutait pas, quoique certaines personnes voulussent avoir Pair de ne pas у croire.