Известия Отделения русского языка и словесности Императорской академии наук. 1901
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Известия Отделения русского языка и словесности Императорской академии наук. 1901

Том 6, Книга 2

Форматы: PDF

Издательство: Типография Императорской Академии Наук

Год: 1901

Место издания: Санкт-Петербург

ISBN: 978-5-4460-0704-2

Страниц: 386

Артикул: 42531

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Краткая аннотация книги "Известия Отделения русского языка и словесности Императорской академии наук. 1901"

Журнал Российской Академии наук по истории письменности, славистике, языкознанию и фольклору. Издавался в Санкт-Петербурге с 1896 по 1927 годы.

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Отрывок из книги Известия Отделения русского языка и словесности Императорской академии наук. 1901

B'IICKO.IЬKO )J.ODO.IBEНIЙ 1\Ъ Р7КОПИС.11МЪ В. А. ЖJ"КОВСКАГО. 27 Grand-Duc, et·pour l'inter~t que Vous voulez Ьien temoigner а la veuve, aux orphelins de Votre ami.- Vous qui l'avez connu, Vous comprendrez l'etendue de notreperte.-Onzeans d'un bon-heur parfait, doot il etait seull'anteur, m'ont fait apprecier en lui une Ame d'elite, nn coenr et un esprit si pur et si eleve1 que le vide que nous laisse sa mort est inoui!- Et cependant cette mort fut tellement belle et sainte, que ceux qui l'aimeot n'osent point la regretter. Elle а ete la couronne de sa vie! -Conser-vant sa connaissance jusqu'an dernier moment presqne, il nous laisse le suЬlime exemple d'une eutiere soumission а la Volonte de Dieu.-L'expression d'une paix celeste brillait dans ses traits cblris, а l'heure supr~me; et nous consolait tout le tems qu'on nous Jais!J&it encore sa deponille. Comblen l'idee m'attriste qu'il n'a pu revoir la Russie, je ne saurai le dire; tous ses plans les plus chers s'attachaient а l'es-J>Oir de rentrer enfin cette annee dans sa patrie .si aimee.- Ne serait-il pas possiЬle, au moins, de faire reposer son corps en Russie!-Ayez la bonte de m'ecrire а се sujet; de m'instruire de Votre opinion et des desmarches а faire.-Je ne sais, Monsienr, а quel point mon mari Vous tenait an courant de ses travanx.-Je Vous dirai seulement que l'hiver dernier malgre que son affaiЬlissement pbysique nous alarmait dejA Ьeaucoup il s'occupa du matin au soir avec une vivacite d'esprit toujours egale. Son «Jnif», auquel ii tenait si fort, nous reste inacheve. J'ai aupres de moi ses manuscrits et je ne me separerais point de се tresor. Pour quelques semaines je suis venue А Нами pres de Frankfort s/M. ponr consulter Rapp, ma sante etant tres derangee. J е Vous prie, Monsieur, de Ьien vouloir avoir la bonte de m'envoyer...